21-22-23 septembre 2024 – Weekend Aigoual – Gorges de la Jonte

La Roujarie, ferme caussenarde

Les 21-22-23 septembre

Les Balcons de l’Aigoual, parcours de Land Art autour de l’observatoire météo du Mont Aigoual. Le circuit de 7 km révèle 15 installations régulièrement renouvelées s’inspirant de la nature et des paysages du Mont-Aigoual. La balade sera suivie les jours suivant par d’autres balades après avoir logé à l’Hôtel de la Jonte (2 nuits).

Au programme Le Musée de la soie de Saint-Hippolyte-du-fort, L’Abîme de Bramabiau, Roquesaltes, Montméjean, le Prieuré de Saint-Jean-des-balmes, La Couvertoirade, selon les prévisions météo !

Balade de land art organisée et commentée par Annie. Séjour et autres balades organisés par Dieter et Irmgard, Annie et Philippe.

RV à 9h30 place de la Liberté à Arpaillargues pour co-voiturage

 

Ça c'est bien passé

La Roujarie, ferme caussenarde

Après maintes tergiversations et menaces d’annulation, quatorze courageux zébriniens ont bravé les intempéries en prenant la route du Mont Aigoual et des Gorges de la Jonte, tous bien décidés à passer un long weekend de découvertes et d’amitié. Bien sûr, le programme allait être un peu chamboulé en laissant la place à l’improvisation ! Mais nous allions tout de même pouvoir visiter le Musée de la soie de Saint-Hippolyte-du-Fort, grimper sur l’Aigoual couronné de brouillard, nous enfoncer dans l’Abime de Bramabiau, découvrir le Prieuré Saint-Jean-des-Balmes, la superbe ferme caussenarde de la Roujarie, Roquesaltes et Montméjean, la Maison des vautours et la Couvertoirade.

 

1er jour : 21 septembre

Le Musée de la soie de Saint-Hippolyte-du-Fort

Des cocons de vers à soie

Comme le temps est à la pluie, nous décidons de visiter le Musée de la soie. Situé dans des anciennes casernes qui faisaient partie de l’École militaire préparatoire de 1886 à 1934, c’est un grand bâtiment du 17e siècle.
Le musée retrace le passé séricicole des Cévennes et met en valeur un patrimoine qui participa du 13e au 20e siècles à l’identité cévenole. Il présente toutes les étapes de transformation du fil de soie , de l’élevage du ver à soie jusqu’à l’étoffe. Le magnan y est roi. On peut y découvrir son élevage à tous les stades de son cycle (d’avril à octobre) dans la première salle qui est une magnanerie reconstituée. De la naissance des chenilles à la métamorphose en papillon en passant par le cocon. La deuxième salle est consacrée à la filature, la fabrication du fil à partir du cocon avec bassines et objets divers. La troisième présente le tissage manuel et mécanique avec des machines impressionnantes et un savoir-faire admirable. Le tout accompli par une majorité de femmes et de jeunes filles ! Deux films d’archives fort intéressants sont diffusés, l’un de 1925 est muet, l’autre de 1939 de Mr Robert Lafond est un film de propagande pour relancer l’activité. Il nous montre bien tous les gestes de ces femmes du début du 20e s. et toutes les opérations nécessaires pour obtenir cette soie si prisée et si belle dont on peut aujourd’hui admirer des créations dans la boutique du musée. Ce musée complète bien la visite du Musée de Maison rouge de Saint-Jean-du-Gard en 2020 ainsi que la conférence de Bernard Malzac en 2022 sur la sériciculture dans l’Uzège

L’Aigoual

Comme le temps restait plutôt clément, il ne pleuvait plus, nous avons choisi de poursuivre la route jusqu’au Mont Aigoual en nous arrêtant devant l’ancienne filature du Mazel à Notre-Dame-de-la-Rouvière. Ce tiers lieu (fermé à cette heure) se trouve être à l’initiative du « Balcon de l’Aigoual », le parcours de Land Art que nous avions initialement prévu de suivre. Hélas, même si nous ne souhaitions parcourir que quelques kilomètres et voir quelques œuvres, ça n’aurait pas été possible. Un brouillard « à couper au couteau » y régnait. Plus nous montions (1567 m) et plus il était épais et nous nous sommes contentés frigorifiés de nous précipiter dans le café-restaurant pour y pique-niquer !! La seule chose à faire était de redescendre en suivant péniblement les feux de position des voitures précédentes.

 

L’Abîme de Bramabiau

L’Abîme de Bramabiau

Situé sur la commune de Saint-Sauveur-de-Camprieux dans le Gard, c’est une cavité d’où surgit une rivière souterraine. Elle se trouve au fond d’un canyon où il nous a fallu descendre, où coule la rivière du Bonheur (quel joli nom). Le nom de l’abîme comme on peut le comprendre en languedocien se traduit par « Brame du bœuf », en raison du son émis par l’eau qui jaillit lors de fortes pluies.
L’abîme a été découvert et exploré par Edouard-Alfred Martel en 1884 à la même période où il découvrit la grotte de Dargilan et l’Aven-Armand. Il réussit à traverser de part en part deux ans plus tard accompagné d’autres spéléologues. Notre guide François, jeune Lanuéjolais que connaissait bien Dieter et Irmgard, a bien précisé que cette découverte était l’acte de naissance de la spéléologie en France et dans le monde ! Avec sa voix forte, son accent savoureux et son débit de rappeur (dixit Philippe), il arrivait à couvrir le fracas de l’eau et sa présentation nous a tous satisfaits. Le long boyau de 1300 mètres est bien une grotte particulière « Caprice de la nature tel qu’on n’en connait pas de semblable » (EA Martel). On y trouve même des contre-empreintes de dinosaures sur le plafond du couloir juste avant la sortie. Il y a peu de concrétions et de draperies car il y a trop de courants d’air, mais tout de même dans un couloir abandonné par la rivière, un mur de « choux-fleurs » et surtout des gorges vertigineuses, des eaux limpides et des rochers calcaires sillonnés de baryte.

 

L’Hôtel sous le rocher St-Gervais

L’Hôtel de la Jonte

Dans les Gorges de la Jonte, au hameau des Douzes, niché sous l’imposant Rocher de Saint-Gervais, au bord de la Jonte, juste au dessus d’un ancien moulin, se trouve l’Hôtel de la famille Vergely depuis 1954. L’Hôtel est simple et le restaurant sert des repas très copieux : charcuteries cévenoles, omelettes aux cèpes, truites, gigot de cerfs… le tout accompagné du « Joli coing » à l’apéritif et de « L’échelle du père Vergely »en digestif !! Mais aussi entrecoupé d’histoires drôles de Coucoumélou interprétées par Gilles responsable du restaurant. C’est dire que le repas est convivial.

 

2e jour : 22 septembre

Il ne pleut pas, heureusement la météo n’est pas fiable, nous partons pour Roquesaltes.

Le prieuré de Saint-Jean-des-Balmes

Le Prieuré de Saint-Jean-des-Balmes

En chemin nous nous arrêtons dans un joli site isolé au bout d’un chemin près de Veyreau, où se trouve un ancien prieuré médiéval à l’architecture romane. Il en reste une grande nef et un clocher presque toscan où nous avons grimpé par un escalier en vis pour admirer le paysage.

 

 

Le toit-citerne

Le toit-citerne de la Roujarie

A proximité du prieuré, toujours sur la commune de Veyreau, au bord de la route se trouve une construction en pierre sèche remarquable. Un toit-citerne incurvé et concave en demi-cercle qui est chargé de ramener l’eau de pluie au point le plus bas et par des canalisations dans une réserve d’eau, un puits-citerne. Construit en 1900 par la famille Vernhet, derniers exploitants de la Roujarie dont il faisait partie bien que séparé par la route.

 

 

La Roujarie

La Roujarie

Ce domaine, presque un hameau, se trouve sur la commune de Saint-André-de-Vézines juste à une dizaine de mètres du toit-citerne. C’est une ferme caussenarde magnifique presque libre d’accès, derrière une haie de cyprès. Nous avons pu y déambuler à loisir, séduits par sa beauté.
La Roujarie (Ratgerie en 1565) tire son nom de la terre rouge qui l’entoure. Il compte une dizaine de bâtiments, parfois imbriqués, aux superbes toits de lauzes surmontés de cheminées (certains ont souffert du temps). Il y a une citerne, une bergerie… Construit au 17e siècle en voûtes (sans charpentes) et couvert de lauzes. Cette ferme-hameau abritait jusqu’au début du 20e siècle plusieurs familles vivant du travail de la terre et de l’élevage des brebis. Au temps de sa prospérité il y avait 14 habitants en 1804, 11 en 1868, 3 en 1950. En 1973 un écologiste belge décide d’y créer un univers biodynamique, repris par deux couples d’éleveurs de chèvres qui l’ont quitté par manque d’eau et d’électricité. Aujourd’hui le hameau est la propriété de trois sœurs de Vaugelas qui tentent de le restaurer avec l’aide, entre autres, de la Fondation du Patrimoine.
Dieter a rédigé un texte sur les fermes traditionnelles des causses que nous joignons.

 

Chaos de Roquesaltes

Roquesaltes

Poursuivant notre route nous avons atteint les étonnants rochers de « Roches-hautes » toujours sur la commune de Saint-André-de-Vézines sur le Causse noir. Ce chaos ruiniforme, typique des régions karstiques est issu d’une lente érosion des roches les plus tendres qui disparaissent et laissent les plus résistantes former des reliefs. De loin on croirait voir une forteresse en ruine tout à côté d’une petite maison, qui en fait se révèle être une autre ferme caussenarde au milieu de landes sèches. Un superbe site où nous avons eu la chance de pouvoir pique-niquer dans un rayon de soleil.

 

 

Village de Montméjean

Montméjean

A proximité, en descendant une route tortueuse nous apercevons un village accroché à une falaise surmonté d’un château en ruine. C’est bien Montméjean, que nous rejoignons par une très étroite épingle à cheveux.
Le château devait être important, il n’en reste qu’une tour ronde mais le site semblait imprenable. Le village se niche à ses pieds. Il est en restauration et nous avons pu nous promener dans ses ruelles, admirer son four à pain et suivre le sentier botanique créé par René Pical et l’association Vivre à Montméjean. De petites lauzes calcaires avec le nom des plantes en français, latin et occitan (comme pour notre chemin botanique des oliviers) s’égrainent le long des ruelles et des sentiers qui grimpent et se poursuivent hors du village. Point trop de fleurs en ce début d’automne mais ce qui a attiré notre attention ce sont des arbustes couverts de sorte d’olives rouges, des cornouillers. Leurs fruits comestibles se dégustent en confitures. A ne pas confondre avec le cornouiller sanguin, toxique.

 

Les Vautours

La Maison des vautours

Après avoir dégusté quelques cafés ou thés gourmands à Meyrueis, bien à l’abri, nous avons repris la route des Gorges de la Jonte sous une pluie battante et nous nous sommes arrêtés à la Maison des vautours.
A proximité du village du Rozier de l’autre côté de la Jonte, se trouve un établissement consacré aux vautours, ces fameux grands oiseaux qui planent au dessus des gorges. Ces impressionnants rapaces, habitants traditionnels des Causses, ont disparu en 1940 et ont été réintroduits avec succès depuis 1970.
Nous sommes accueillis par un petit-fils Vergely, Adrien qui nous a remarquablement présenté les quatre vautours présents, leurs effectifs et l’histoire de leurs réintroductions. Nous avons pu, lors d’une éclaircie, les observer sur le belvédère à l’aide de longues-vues. Ils étaient tous à l’abri de la pluie sur les corniches des falaises. Nous avons ensuite visionné un film fort intéressant précédé des images en direct des caméras d’observations. Nous connaissons tout, à présent de ces quatre vautours.
– Le Vautour fauve : le premier introduit en 1981 dont le nombre dépasse les 2000 individus. Il se caractérise par une tête blanche, un long cou et une envergure de 2m40 pour 10 kg.
– Le Vautour moine : le plus grand rapace d’Europe, qui a été réintroduit en 1992. Il est plus foncé et son envergure est de 2m80 pour 10 kg. Il niche dans les arbres et non pas sur les falaises comme le précédent.
– Le Vautour percnoptère : espèce migratrice, il est plus petit, 1m60 pour 2 à 3 kg. Il est revenu par ses propres moyens après le vautour fauve en 1986.
-Le Gypaète barbu : dont la réintroduction commence en 2012 et dont l’effectif peu nombreux est même en voie d’extinction. Il a 2m45 à 2m85 d’envergure pour 5 à 7 kg. C’est le casseur d’os qui termine le travail des trois autres, car ces vautours ne se nourrissent que de charognes.
Chacun a son ordre d’arrivée selon les parties mangées. Ils jouent un rôle essentiels de nettoyeurs dans l’écosystème.

 

 

Le groupe devant les remparts de La Couvertoirade

3e jour : 23 septembre

Après notre dernière nuit aux Douzes, nous avons repris la route des Gorges de la Jonte pour grimper sur le Causse noir et enfin sur le Causse du Larzac où se trouve La Couvertoirade, ce joli village médiéval ceint de rempart.

 

La Couvertoirade

Sitôt arrivé, nous sommes accueillis par un son inhabituel, les sonnailles et les bêlements de moutons ou plutôt de brebis qui sortaient de leurs bergeries, l’air en était tout parfumé !

 

Notre guide

Coralie jeune et charmante guide de l’Office de Tourisme nous attendait devant les remparts où elle nous a longuement présenté l’histoire du village avec la présence successive des Templiers et des Hospitaliers,

Coralie devant le don de l’eau

dans la froideur matinale. Nous n’étions plus en été !

 

L’eau dans le village

Passé le porche d’entrée sous la protection de Saint Christophe, patron du village et des voyageurs, Coralie a commencé à évoquer le thème de l’eau. L’eau absente des causses, paysage karstique truffé de grotte et d’aven, où elle disparait, mais eau nécessaire et que l’homme a appris à récolter et préserver.

Les citernes

Toutes les maisons possèdent des citernes et un système de récupération des eaux de pluie par les toits de lauzes en forme de toits-citernes. L’eau est conduite par des gouttières en bois sur corbeaux en pierre jusqu’à un avaloir puis s’écoule dans la citerne.

 

Le rocher de Conque

La Conque

Le trésor de la Couvertoirade est un rocher creux, la Conque, en calcaire dolomitique. C’est une citerne naturelle qui explique l’implantation du village. Ses habitants se sont installés là où il y avait de l’eau.

 

La mare

Pour alimenter les animaux, les rues en légère pente conduisaient l’eau de pluie par des rigoles jusqu’à une mare au centre du village. Remplacée pour des raisons sanitaires par une lavogne à l’extérieur du village, la place où se trouvait la mare est revêtue aujourd’hui d’un pavage ondoyant évoquant son passé hydraulique.

La lavogne

La lavogne

Superbe et très grande, de forme ovoïde, c’est une réserve d’eau toute dallée de lauzes calcaires. Cette lavogne est bien la plus grande du causse où généralement elles sont implantées dans une doline (creux naturel). C’est un ouvrage remarquable de pierre sèche de 300 m2 posées sur un fond d’argile étanche, datant du 14e siècle.

Le don de l’eau

En sortant des remparts, près du château des Templiers, nous avons observé une tradition de charité. C’est un système ingénieux mis en place par les chevaliers de l’ordre de Malte (successeurs des Hospitaliers). Cette eau précieuse pouvait être offerte quand les fortifications étaient fermées pour cause d’épidémie ou de guerre. Un évier traverse le rempart, l’eau peut s’y écouler et par un bec verseur extérieur remplir un bol de pèlerin ou autre voyageur.
A noter que l’eau courante est arrivée en 1975 (alors qu’elle est arrivée en 1957 à Arpaillargues) !!

 

Les Templiers

L’ordre des Templiers est un ordre religieux et militaire composé de moines soldats, créé pour défendre les routes du royaume de Jérusalem pour la sécurité des pèlerins. L’ordre est organisé en commanderies dont les revenus sont destinés à la Terre Sainte.
Sur le Larzac, axe de communications important, la Commanderie est à Sainte-Eulalie-de-Cernon. Ils s’installent à la Couvertoirade, « lieu choisi par la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes et les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château et d’une draille pour la transhumance » et la communication. C’est donc à proximité du rocher de Conque, réservoir naturel qu’ils construisirent un

Les Templiers et les Hospitaliers

château et une bergerie. Le château est protégé par un petit rempart avec une tour et une barbacane. Il comprend un donjon. Arrêtés devant la porte d’entrée surmontée d’une longue bretèche nous n’avons pu qu’admirer la hauteur de cet édifice privé.
Fort connu par le procès relaté dans « Les rois maudits » de Maurice Druon, l’ordre des Templiers fut dissous par le Pape lors d’un conflit politique, religieux et économique, avec le roi de France Philippe-le-Bel au 14e siècle.

 

Les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem

Les terres, véritable trésor des Templiers, reviennent aux Hospitaliers. C’est aussi un ordre religieux, militaire à vocation d’hospitalité. Ce sont eux qui construisirent le village : église, maisons et remparts.

Les remparts

Construits à la demande des habitants attaqués par les routiers, ils sont longs de 420 m, les tours ont 20m de haut. Dissuasifs, ils comportent des mâchicoulis, des meurtrières, archères, canonnières et une ligne en pierre pour éviter l’échelage.

Hôtel de la Scipione

Les maisons

Toutes les maisons possèdent une bergerie et une citerne. La maison caussenarde présente au sous-sol une citerne, au rez-de chaussée la bergerie, à l’étage l’habitation et au dessus un grenier.
Quelques belles maisons témoignent d’une ère de prospérité au 15e s.
L’Hôtel de Grailhe, Hôtel particulier entre cour et jardin dont le propriétaire a eu l’autorisation de percer le rempart.
L’Hôtel de la Scipione où siège l’Office de Tourisme présente une grande fenêtre à meneaux et une tour avec escalier en vis. C’est l’entrée des remparts d’où on peut admirer l’ensemble des toits et des cheminées surmontées de grosses pierres destinées à peser et à « casser la neige ».

L’Eglise et les stèles discoïdales

Décor du chœur

L’église est de style roman très dépouillé. Elle présente de beaux vitraux contemporains au dessin naïf et poétique ainsi que des décors de l’autel et du chœur sobres et stylisés. L’église est complètement adossée au rocher de Conque, le précieux trésor du village. Dans le cimetière contigu se trouvent des copies d’étonnantes stèles discoïdales. Les originales proviennent du cimetière du village de Nant. Ces copies ont été installées par l’association des Amis de la Couvertoirade en 1980. Non ce ne sont pas les tombes des Templiers !

Origine du nom Couvertoirade

Le nom de Cubertoirade apparait au 11e siècle. Il est issu de l’occitan cubert, recouvrir. Serait-ce le rocher de Conque recouvert, fermé, qui en serait l’origine aux dires de Coralie ? Les habitants se nomment les Cuperturadais ou Couvertoiradais. Ils sont une vingtaine à habiter intra-muros et 200 dans la commune. Le village est classé depuis 1982 parmi les Plus beaux villages de France.

 

Cardabelles et cheveux d’anges

C’est en effet un bien beau village médiéval tel qu’on peut se le représenter. Sa visite clôture bien ce long weekend de découvertes d’une région splendide, déjà parcourue en 2018 mais toujours à recommencer. Il y a tant de choses à voir : gorges profondes, grottes spectaculaires, châteaux médiévaux, villages perchés, rochers et falaises impressionnants, oiseaux étonnants, riche patrimoine culturel et cuisine de terroir gourmande… Rien n’y manquait, ni le soleil, ni la pluie, le brouillard et le froid mais surtout la bonne humeur et le plaisir d’y être ensemble. Les quatre organisateurs en étaient bien soulagés !

 

 

 

Pour aller plus loin

 

Quelques photos de la visite

 

Share

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.