Reportage sur la restauration de la cabane de Coste Joulène d’Arpaillargues
Histoire de la restauration de la cabane de… par La Zébrine
Le chantier de restauration s’est déroulée d’octobre 2014 à janvier 2015. Cette restauration s’intègre dans un projet de remise en état de l’enclos communal incluant la cabane et d’une animation pédagogique du lieu (réalisation d’une vidéo-reportage, implantation d’un pupitre d’information sur le chantier de restauration, intégration du site dans le circuit du sentier d’interprétation des Conques, animations scolaires).
Maîtrise d’ouvrage : La Zébrine (par délégation de la Mairie d’Arpaillargues-Aureilhac)
Maître d’oeuvre : Association de Sauvegarde, d’Entretien, de Restauration du Patrimoine Urbain et Rural
Artisans bâtisseurs en pierre sèche : Maurice Roustan et Jack Maurin
Financements :
- Municipalité d’Arpaillargues
- Député du Gard
- Conseil Général du Gard
- Fondation du Patrimoine
- Donateurs particuliers et entreprises
Le projet de restauration et la souscription publique
La cabane communale de Coste Joulène
Incluse dans un mur clapas, la cabane fait partie des plus anciennes cabanes de pierre sèche du village, datant probablement du XVIIIe siècle.
Elle se situe dans un enclos de pierre sèche jadis planté d’oliviers.
La parcelle longe le sentier des Conques* à proximité du mur ayant fait l’objet d’une récente restauration par les membres de l’association La Zébrine. La cabane a subi les dommages du temps et demande une restauration urgente sous peine d’effondrement. Petite mais massive, elle témoigne d’une première génération de constructions en pierre sèche sur la commune et, à ce titre, mérite une attention particulière.
Le projet
Initiée par l’association La Zébrine, soutenue par la Mairie, la restauration a débuté en octobre2014. Cette restauration s’avérant délicate et nécessitant l’intervention d’un professionnel, l’Association des Artisans Bâtisseurs en pierre sèche de Nîmes a donc été sollicitée dans une double intention de restauration et d’action pédagogique. Durant le chantier, le public a pu assister à la restauration et bénéficier des conseils d’un professionnel. Ceci afin de favoriser d’autres initiatives sur le village.
L’association La Zébrine, au préalable, a débroussaillé la parcelle, rétabli l’entrée de l’enclos et, pendant le chantier, participé à sa mesure aux travaux.
Il manquait 4 200€ pour financer entièrement le projet.
Aussi avons-nous fait appel à la Fondation du Patrimoine et à la mobilisation du mécénat populaire, grâce à la SOUSCRIPTION PUBLIQUE, pour nous permettre de compléter le financement du projet.
Le statut de la Fondation du Patrimoine autorise à collecter et à défiscaliser les dons de particuliers et d’entreprises affectés à de tels projets.
La Fondation du Patrimoine
Créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé indépendant qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l’Etat.
Pour son action, la fondation dispose d’instruments très incitatifs dont celui de la souscription qui permet de mobilier le mécénat populaire en faveur de projets de sauvegarde du patrimoine public ou associatif.
COMMENT POUVAIT-ON Y PARTICIPER
Pour contribuer financièrement à la restauration de la cabane particulier ou entreprise pouvait faire un don à la hauteur de son choix (20 €, 50€, 80€, 150 € ou plus… ou moins).
Ce don permett de bénéficier d’une économie d’impôt au titre :
- de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don, dans la limite de 20% du revenu imposable
- de l’impôt sur la fortune (ISF) à hauteur de 75% du don, dans la limite de 50.000 €
- de l’impôt dur les sociétés à hauteur de 60% du don, dans la limite de 0,5 pour mille du chiffre d’affaires
Ça y est : la restauration de la cabane de Coste Joulène a débuté. Samedi 25 octobre dès 9 heures Maurice Roustan et Jacky Maurin de l’association ASERPUR étaient à pied d’oeuvre la massette à la main. Secondés par une équipe de bénévoles de l’association pour la préparation du chantier, il ont commencé à dégager la cabane et une partie du mur des pierres menaçant de tomber. La première étape consiste a remonter le mur sur lequel s’adosse la cabane avant de passer véritablement à la restauration.
Le chantier s’est poursuivi les lundi et mardi suivants. Le mur de parement du clapas à droite de la cabane est remonté et inclus la pierre boutisse qui menaçait de tomber et de fragiliser encore plus la cabane.
Le chantier reprendra dans les jours à venir en fonction des disponibilités de Maurice et de Jacky engagés par ailleurs sur le chantier de déplacement des capitelles sur le nouveau tracé du TGV Nîmes-Montpellier.
L’opération est suivie par la caméra de Michel Dubois-Mercé qui s’est gentiment proposé de remplacer le vidéaste qui était pressenti pour enregistrer le témoignage du chantier et qui n’a pu se déplacer pour cause de tournage loin d’Arpaillargues. Le résultat devrait être une vidéo d’une vingtaine de minutes sur les principales étapes de la restauration qui sera présentée ici même sur le site de la Zébrine.
L’entrée de l’enclos
Parallèlement à la restauration de la cabane, des membres de l’association se sont attaqués à l’escalier d’entrée de l’enclos : dégagement des pierres et création de l’escalier. Le chantier est en cours ralenti par la présence fréquente des chasseurs de sangliers.
Quelques photos du chantier :
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