Cette proposition de séjour, balades et visites nous est faite par Irmgard et Dieter qui connaissent bien la région et nous ont sélectionné des lieux et paysages qu’ils ont envie de nous faire découvrir. Ils nous servirons de guide et se proposent de faire les réservations nécessaires. Ils ont même prévus les solutions de replis en cas de mauvais temps ou pour les personnes ne souhaitant pas s’aventurer sur les chemins empierrés.
Rendez-vous : 8h au parking de la salle polyvalente.
Quelques mots sur la promenade :
En passant par le Mont Aigoual, Nîmes-le-vieux, Hyelzas et la ferme caussenarde, Cassagnes et le Causse Méjean, les Gorges de la Jonte et la Maison des vautours, Millau et la Couvertoirade .
Ça commence par l’Aigoual
Le voyage vers le Causse Méjean et les Gorges de la Jonte a rassemblé quinze membres de La Zébrine. Le premier arrêt fut au sommet de l’Aigoual, 1571 m d’où nous avons pu contempler au loin la mer (mais oui), le pont de Millau et toutes sortes de monts et de causses à partir de la table d’orientation qui indiquait même Uzès !
Nîmes-le-vieux et la pluie
Le beau temps se maintenant nous avons poursuivi la route vers le hameau de L’Hom pour emprunter le sentier de « Nîmes le vieux », site ruiniforme et dolomitique où nous avons pique-niqué. Le ciel se chargeant de gros nuages d’un beau bleu nuit, nous avons juste eu le temps de nous réfugier dans les voitures, un peu mouillés tout de même !
Hyelzas
Nous avons alors repris la route jusqu’à Hyelzas pour prendre un petit café et faire quelques achats à la fameuse fromagerie avant d’aller découvrir la ferme caussenarde d’autrefois. « Une ferme authentique, gardienne de la mémoire et du patrimoine familial ». Oui, une vieille et grande ferme toute de pierres de granit, composée de plusieurs bâtiments pour loger hommes et bêtes et qui nous a bien abrités de la pluie qui tombait à verse. Que ce soit dans la cuisine, les chambres meublées comme au 19e s., le four à pain, la chambre du berger et celle des saisonniers, le poulailler, la bergerie, la soue à cochons, les remises… rien ne manquait et les vieilles photos et les vieux objets nous parlaient d’autrefois.
Les Douzes
Il nous a bien fallu ensuite emprunter la petite route sinueuse et quelque peu vertigineuse qui nous a conduit aux Douzes, à l’Hôtel de la Jonte. Hameau-hôtel où nos guides Dieter et Irmgard, bien connus, ont été très amicalement accueillis (nous aussi d’ailleurs). Pour mériter le repas généreux à la cévenole, nous avons grimpé le sentier mouillé et glissant jusqu’au petit cimetière perché juste au dessus de l’hôtel, avec sa cloche, sa chapelle, sa grotte et ses croix, d’où la vue est superbe.
Les corniches du Méjean
Après une nuit bercée par le courant de la rivière nous nous sommes dirigés vers le joli hameau de Cassagnes où nous avons suivi le sentier des « Corniches du Méjean » . Un parcours de 8 à 10 km bordé de fleurs : campanules, serpolet, orchidées, aphyllanthes… en une profusion de couleurs. Nous avons pu admirer des arbres tortueux, les falaises magnifiques des gorges de la Jonte puis du Tarn, des rochers impressionnants comme le « vase de Sèvre »s et le « vase de Chine », les vautours immenses… bref ce fut une merveilleuse balade de 4 ou 5 h où chacun à son rythme a bien marché et même un peu escaladé !
Le confluent de la Jonte et du Tarn
Après une petit assiette de fromage et un peu de repos à Hyelzas, certains sont allés découvrir les villages du Rozier et de Peyreleau au confluent de la Jonte et du Tarn que l’on voyait d’en haut. A suivi, un repas tout aussi généreux et convivial à base de plats et de produits locaux (tripoux, omelette aux cèpes, truites, charcuterie…).
La Maison des vautours
Le lendemain nous sommes partis à la découverte de la Maison des vautours au Truel, en plein cœur des gorges de la Jonte, un musée moderne, contre la roche, avec terrasse d’observation pour contempler les vautours sur la falaise. Le premier lieu où ils ont été réintroduits et où ils se sont multipliés (il y en a aujourd’hui plus de 1 000).
Ces vautours omniprésents sont de quatre espèces : les Vautours fauves et moines les plus grands et les plus nombreux mais aussi les Percnoptères et les Gypaètes barbus.
Le retour
Il était l’heure de partir pour certains, d’autres ont poursuivi la route vers Millau et d’autres encore ont suivi les gorges de la Dourbie en passant par le Causse noir.
Ce fut un beau voyage, riche de découvertes naturelles et patrimoniales d’une région préservée, si proche et pourtant bien différente de la nôtre et qui correspond en tout point aux descriptions de nos deux guides que nous remercions encore chaleureusement de nous avoir révélé les beautés d’un pays qu’ils aiment.
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